L’écrivain et philosophe qui a marqué ma vie, c’est bien Albert Camus.
La révolte contre une condition humaine compliquée.
Une vie dans la réalité : dans une famille pauvre, en Algérie. La réussite grâce à la littérature.
Le refus de la mondanité.
Rester dans le monde. Voilà Albert Camus.
Il est le chantre aussi d’un bonheur à apprivoiser, capter.
Dans une époque tumultueuse, lorsque l’Algérie était en proie à la guerre avec la France.
Que je vous résume ici dans cette belle citation !
Elle est toujours moderne : elle parle de sens, du rapport au monde, de la beauté du monde et de la nature. Et cet enjeu de « tendre l’arc ». C’est à dire à chacun de se projeter dans le quotidien dans une condition humaine qui doit nous rendre serein. Fier d’être soi-même.
A cette heure où chacun d’entre nous doit tendre l’arc pour refaire ses preuves, conquérir, dans, et contre l’histoire, ce qu’il possède déjà, la maigre moisson de ses champs, le bref amour de cette terre, à l’heure où enfin un homme, il faut laisser l’époque et ses fureurs d’adolescentes. L’arc se tord, le bois crie. Au somment de la plus haute tension va jaillir l’élan d’une droite flèche, du trait le plus dur et le plus libre